Fiche n° 845 : Pyramides (Les Annales du Disque-Monde 7) de Pratchett

Publié le par Librairie CRITIC

Couverture :
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Résumé :
Teppicymon XCXVII est mort et il a un peu de mal à se faire à cette idée. Même s'il respecte le professionnalisme des embaumeurs, voir ces sympathiques artisans plongés jusqu'aux coudes dans vos entrailles a quelque chose qui vous remue les tripes. Son fils va lui succéder et lui aussi a quelque difficulté à s'adapter à la nouvelle situation. Pas facile d'hériter du trône quand on est encore un ado et qu'on vient d'achever ses études à la Guilde des Assassins...
Vous voilà soudain responsable du lever du soleil comme de l'abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres, sphynx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes. Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.
Informations complémentaires :

Mon avis :
J’ai un avis très mitigé sur celui-là. La première fois que je l’ai lu, j’ai eu du mal, mais quelques années plus tard il m’a beaucoup plus. La faute à un humour trop subtile ?

L’auteur nous projette ici dans un pays inconnu du Disque-monde, coupant tout lien avec l’univers qu’il a développé durant 6 tomes. Le background se met bien en place, car essentiellement inspiré par l’Egypte ancienne et la Grèce antique.

Le problème, c’est que l’intrigue, qui aurait pu être passionnante, se révèle pauvre en rebondissements, et que les personnages hauts en couleur auxquels Pratchett nous avait habitué manque ici cruellement. En dehors des personnages principaux que sont Teppic (le fameux héritier/assassin), la servante Ptorothée et le conseiller Dios, les autres peinent à se démarquer (exception faites u chameau Sale-bête).

L’humour se montre également très différent de d’habitude. Il suffit de lire le débat entre les philosophes, truffé de références à Platon et autre Aristote pour s’en rendre compte : ici, la réflexion est portée sur la foi aveugle et la place de l’humain par rapport aux Dieux. Si le roman parvient à dédramatiser ces sujets, c’est malheureusement au prix de l’action…

5/10 Beaucoup moins accessibles que les autres Annales, ce tome privilégie l’humour subtil et le traitement de ses sujets principaux à une intrigue qui peine à avancer. Semi-réussite ou semi-échec, chacun est libre d’y voir ce qu’il veut (je retiens personnellement la première option), sachant que le livre n’a aucun lien avec les autres sur le plan scénaristique.

Chips

Publié dans Critiques Fantasy

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A
<br /> Un peu en deça pour moi aussi, mais je lui mettrai bien plus que 5/10 ;)<br /> J'ai bien aimé Teppic et les frères Ptaclusp IIa et IIb :D<br /> <br /> <br />
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