Fiche n° 502 : Wonderful de David Calvo

Publié le par Librairie CRITIC

Couverture :
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Résumé :
" Vous écoutez Blue FM, il est bien trop tard, la neige tombe et le directeur des programmes m'a demandé de vous résumer ce qui se passe ici. Demain, c'est la fin du monde, la lune nous tombe sur la tête, Londres s'effondre pour la dernière fois. Des gens disparaissent, des nommes en noir arpentent ces rues, a la recherche d'un documentaire que personne n'a vu. Dans quelques jours, le grand marathon de danse de Trafalgar square ouvrira ses portes. Quelles intrigues cosmiques se noueront sous les arcades de cette ville millénaire ? Qui pourra prétendre sauver ce qui reste de nos rêves ? Moi. ? Non, moi, je passe des disques. Je vous accompagne en attendant l'apocalypse. "

Informations complémentaires :
grand format : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=2380
poche : http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=12569

Mon avis :
Ben c'est pas Wonderful... (Oui, je sais c'était facile.)

C'est énervant ces bouquins dont tout le monde vous dit du bien et dont le sentiment qui ressort de votre tentative de lecture est un gros doute. Est-ce que tout le monde se fout de ma gueule ou est-ce que je suis en train de passer à côté de quelque chose ?

C'est pas faute d'avoir essayé, plusieurs fois, de lire Wonderful mais, à chaque fois, au bout d'une centaines de pages, je me disais "bon c'est pas le moment, je vais attendre d'être dans un état plus réceptif". A chaque fois. Impossible de me motiver à continuer, déjà que (re)lire le début était laborieux.

Pourtant Delius, Une Chanson d'été (de David Calvo aussi) m'avais bien plu : j'étais rentré à fond dans l'histoire, alors que là... le fond est boueux, pas parce que c'est glauque mais parce que c'est trouble et flou. Et s'il n'y avait que le fond...

Les descriptions de rêves ou d'hallucinations ont souvent ce côté brumeux, cotonneux et indistinct mais là, ce n'est pas juste ça ; au contraire de Delius où le rêve est bien rendu, j'ai eu l'impression de lire une histoire de mannequins informes et difficiles à distinguer qui se promènent dans un brouillard de discothèque qui peine à masquer les canons à fumée dont il est issu. Ce n'est pas féérique, ce n'est pas mystérieux, ce n'est pas le brouillard londonien, c'est juste flou, laborieux et fade dans les personnages, les décors ou l'histoire.

Flou/10 Peut-être qu'au bout d'un moment ça s'arrange. Peut être. Mais moi, j'abandonne. Après cinq ou six tentatives, je capitule. Dans un an peut-être je réessayerai ... si je n'ai rien d'autre à lire.


Monsieur Point

Publié dans Critiques Fantastique

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