Fiche n° 23 : Ralliement (Le Régiment Perdu 1) de William R. Forstchen

Publié le par Simatural

Couverture :


Résumé :

La victoire… ou la mort !
2 janvier 1865, City Point, Virginie. Le colonel nordiste Andrew Keane conduit ses soldats vêtus de bleu à bord d’un navire de transport, ignorant que leur prochain port d’attache n’est ni au Nord ni au Sud, mais… sur un autre monde !
Une tempête les balaie dans une faille surnaturelle et les expédie sur une terre étrangère, où nul humain ne connaît la liberté et où quelques fusils sont tout ce qui sépare le régiment perdu de l’extermination… face à des épées, des lances et des arcs.
Dans ce monde féodal dirigé par les nobles et l’Église, Keane et ses hommes introduisent les idées de liberté, d’égalité et de démocratie... ainsi qu’une technologie en avance de plusieurs siècles. Pourtant, leurs connaissances et leur entraînement pourront-ils les sauver de ceux qui détiennent le vrai pouvoir ?... Des créatures qui voient les humains comme du bétail que l’on élève pour les dévorer.

Informations complémentaires :
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=25581
http://www.critic.fr/detail_livre.php?livre=28394

Mon avis :
A mi-chemin entre Vance (je pense notamment à Tschaï) et Feist, Fortschen nous une série, qui a défaut d'être originale, vous fera passer un bon moment.
En effet, si la référence à la guerre de Sécession et aux "tuniques bleues" est des plus inhabituelle, il faut avoir en tête qu'elle n'est qu'un prétexte pour lancer un groupe de soldats dans un monde exotique ou différentes factions s'affrontent (d'où la référence à Vance). Ce groupe de soldats rappelle bien vite les groupe de mercenaires et d'aventuriers actuellement légion dans la fantasy.
L'autre référence est moins visible, mais j'ai senti chez Forstchen cette sorte de destinée et d'accomplissement des personnages qui n'est pas s'en rappeler le culte de l'homme providentiel que l'on retrouve chez Feist.
Pour autant, Le Régiment Perdu arrive à accrocher : la différence technologique entre les deux monde permet à l'auteur de laisser libre cours à sa passion pour le progrès. De l'âge du fer à l'avènement de la démocratie, le guerre n'est pas que d'ordre physique et se révèle passionnante par bien des aspects.
De plus, avec le second tome, l'auteur arrive plus ou moins à éviter l'écueil de manichéisme tout en nous dévoilant suffisamment sur son monde pour laisser une part de mystère.

7.5/10 Bref, à tout point de vue, Le Régiment Perdu est le prototype même du bon divertissement! N'allez pas chercher plus loin, vous seriez déçu !

Une entrecôte de tuniques bleues ? http://forum.critic.fr/viewtopic.php?t=169

Simatural

Publié dans Critiques Fantasy

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